Marie Guévenoux nommée ministre déléguée chargée des Outre-mer...le nouveau gouvernement au complet.

Marie Guévenoux, née le  à Amiens, est une femme politique française.Source wikipedia

Membre de Démocratie libérale et collaboratrice parlementaire d'Alain Madelin (alors président du parti), elle est présidente du mouvement « Les Jeunes avec Madelin » et des Jeunes Populaires de 2002 à 2004. Elle intègre ensuite différents cabinets ministériels, puis l'équipe de campagne d'Alain Juppé pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016.

Se mettant en retrait de la campagne présidentielle de François Fillon à la suite sa mise en examen, elle rejoint La République en marche (LREM) et est élue députée dans la 9e circonscription de l’Essonne. Elle occupe différentes fonctions au sein de LREM depuis 2017, dont celle de déléguée générale adjointe entre 2020 et 2022. Elle est questeure de l'Assemblée nationale depuis le .

Elle est nommée ministre déléguée aux Outre-Mers dans le gouvernement Attal, le 8 février 20241.

Biographie

Formation

De la sixième à la terminale, Marie Guévenoux est scolarisée au lycée Madeleine Michelis, un établissement public d'Amiens. Elle est titulaire d'un master en communication2.

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Au sein de la droite[modifier | modifier le code]

Elle adhère et milite en 1994 à la section UNI (droite universitaire) de l'université d'Amiens. Puis elle rejoint le mouvement d'Alain MadelinDémocratie Libérale en 1999 où elle occupe un poste de chargée de mission auprès des délégués généraux chargés de l'animation et des fédérations. En 2002, elle devient l'attachée parlementaire d'Alain Madelin3.

Elle rejoint, comme la très grande majorité des libéraux, l'UMP lors de sa création en 2002. Le , elle est nommée secrétaire nationale de l'UMP chargée de la jeunesse par Alain Juppé, président de l'UMP, succédant à une équipe de transition menée par Michaël Bullara, ancien secrétaire national du RPR chargé de la Jeunesse.

En 2004, le règlement de fonctionnement des Jeunes Populaires (jeunes de l'UMP) est fixé. Il permet, notamment, aux adhérents de l'UMP de moins de 30 ans d'élire des « conseillers nationaux jeunes », qui constituent alors le conseil national des Jeunes populaires, le « Parlement » des Jeunes UMP. Marie Guévenoux est élue et devient la première présidente des Jeunes populaires à l'occasion des universités d'été le  à La Baule. Elle est élue4 par les conseillers nationaux, eux-mêmes préalablement élus au mois de .

Elle est classée parmi les fidèles d'Alain Juppé et son remplacement devient rapidement une nécessité pour la nouvelle direction du parti incarnée par Nicolas Sarkozy. Elle est contrainte de donner sa démission avant le terme de son mandat4,5. Elle est remplacée en septembre 2005 par Fabien de Sans Nicolas.

Durant l'année 2005, Marie Guévenoux rejoint le cabinet ministériel de la ministre déléguée à la Coopération, au Développement et à la FrancophonieBrigitte Girardin[réf. nécessaire], puis le ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement et de l'Aménagement durables dirigés par Alain Juppé puis Jean-Louis Borloo après l'élection présidentielle de 20073. Le , elle rejoint le cabinet de Xavier Darcos, alors ministre de l'Éducation nationale6. Après avoir été la directrice de la campagne, en Aquitaine, de Xavier Darcos lors des élections régionales de 2010, elle devient directrice de la communication au cabinet d’Alain Schmitz, président UMP du conseil général des Yvelines7, elle est rédactrice en chef du magazine publié par le conseil général8.

Elle fait partie de l'équipe de campagne d'Alain Juppé, candidat à la primaire présidentielle des Républicains de 2016. Elle est, notamment, chargée du financement de sa campagne9. En , elle devient secrétaire générale de la campagne. Après la victoire de François Fillon, elle est nommée directrice administrative et financière de la campagne présidentielle10.

Le , dans le cadre de l'affaire Fillon et à la suite de sa mise en examen, elle renonce à soutenir le candidat LR François Fillon à l'élection présidentielle11. Elle continue cependant d'être rémunérée jusqu'au second tour de l'élection présidentielle10, ce qui équivaut à un mois de travail. Interrogée par Marianne, Marie Guévenoux justifie la signature de l'accord avec l'équipe de campagne de François Fillon : « J'ai eu un conflit avec mon employeur pour des raisons évidentes. J'ai demandé à être affectée à une autre mission chez LR. Ils ont refusé et m'ont proposé, comme aux autres salariés concernés, une solution transactionnelle »12.

Députée de la XVe législature et cadre de LREM

Proche d'Édouard Philippe, qui était directeur général de l'UMP lorsqu'elle était la présidente des Jeunes populaires3,13, elle est investie aux élections législatives de 2017 dans la 9e circonscription de l’Essonne par La République en marche14, avec comme suppléant Christian Chardonnet. Ce dernier s'était déjà présenté sur une liste Divers Gauche aux élections municipales de 2014 à Draveil15. Elle est alors élue députée au second tour avec 57,91 % des votes face à la candidate LR-UDI Véronique Carantois (42,04 %).

Classée à la droite du groupe LREM, elle défend en particulier la version du ministre Gérard Collomb pour le projet de loi pour une immigration maîtrisée, un droit d'asile effectif et une intégration réussie, alors que certains de ses collègues contestent cette orientation16.

En , à l'occasion du conseil national de La République en marche, elle intègre le bureau exécutif du parti17. Avec Alain Richard, elle co-préside la commission nationale d’investiture de LREM pour les élections municipales de 202018. En , elle succède à Grégoire Potton comme trésorière du parti19. En , elle succède à Pierre Person comme déléguée générale adjointe du parti, en tandem avec Jean-Marc Borello20. Marie Guévenoux participe en  à la création de l'alliance politique Ensemble citoyens21,22.

Au printemps 2018, elle est désignée rapporteure pour les deux projets de loi ordinaire et organique qui traitent des questions les plus emblématiques du projet de révision constitutionnelle : introduction d'une dose de 15 % de proportionnelle, réduction de 30 % du nombre de députés et sénateurs, cumul dans le temps limité à trois mandats identiques23. Avec Éric Bothorel, elle copilote le groupe d’une vingtaine de parlementaires impliqués dans l’organisation de la consultation nationale consécutive au mouvement des Gilets jaunes24. Interrogée sur l'opportunité d'instaurer le référendum d'initiative citoyenne, elle déclare qu'« on ne répond pas à un mouvement populiste avec une réponse populiste »25.

Députée de la XVIe législature

Candidate à sa succession, elle est réélue députée de la 9ème circonscritpion de l’Essonne le 19 juin 2022, avec 51,27% des voix face à Nadia Beletreche, candidate EELV investie par la NUPES.

Le , elle est élue première questeure de l'Assemblée nationale26. Alors que la Lettre A la décrit en 2023 comme « en perte d'influence à Renaissance »27les Echos relèvent l’aspect « stratégique » 28d’un « poste de pouvoir […] permettant, à ceux qui l'exercent, d'avoir la main sur les finances et la gestion de l'Assemblée »28. Demeurant membre du bureau executif du Renaissance, elle est élue présidente de Renaissance en Essonne en janvier 2023.

 

Un mois après l'arrivée de Gabriel Attal à Matignon, l'équipe gouvernementale est désormais complète. Bruno Le Maire est désormais accompagné de plusieurs ministres délégués à Bercy.
 

Quatre semaines auront été nécessaires. Le casting gouvernemental est désormais au complet ce jeudi 8 février, après une première salve de ministres nommés ou confirmés mi-janvier par Gabriel Attal.

Voici la composition du gouvernement:

  • Premier ministre: Gabriel Attal
  • Ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique: Bruno Le Maire
  • Ministre déléguée en charge des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation: Olivia Grégoire
  • Ministre délégué chargé des Comptes publics: Thomas Cazenave
  • Secrétaire d'État chargée du Numérique: Marina Ferrari
  • Ministre délégué chargé de l'Industrie et de l'Énergie: Roland Lescure
  • Ministre de l'Intérieur et des Outre-mer: Gérald Darmanin
  • Ministre déléguée chargée des Outre-mer: Marie Guévenoux
  • Ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité: Dominique Faure
  • Secrétaire d'État déléguée à la Ville, à la Citoyenneté et à l'Intégration: Sabrina Agresti-Roubache
  • Ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités: Catherine Vautrin
  • Ministre délégué chargé de la Santé: Frédéric Valletoux
  • Ministre déléguée chargée de l'Autonomie et des Personnes handicapées: Fadila Khattabi
  • Ministre délégué à la Transformation et à la Fonction publique: Stanislas Guérini
  • Ministre déléguée chargée de l'Enfance et de la Famille: Sarah El Haïry
  • Ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse: Nicole Belloubet
  • Ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques: Amélie Oudéa-Castéra
  • Ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire: Marc Fesneau
  • Ministre déléguée chargée de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire: Agnès Pannier-Runacher
  • Ministre de la Culture: Rachida Dati
  • Ministre des Armées: Sébastien Lecornu
  • Secrétaire d'État chargée des Anciens combattants et de la Mémoire: Patricia Mirallès
  • Garde des Sceaux, ministre de la Justice: Éric Dupond-Moretti
  • Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères: Stéphane Séjourné
  • Ministre délégué en charge du Commerce extérieur, de l'Attractivité, de la Francophonie et des Français de l'étranger: Franck Riester
  • Secrétaire d'État à l'Europe et aux Affaires européennes: Chrysoula Zacharopoulou
  • Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires: Christophe Béchu
  • Ministre délégué aux Transports: Patrice Vergriete
  • Ministre délégué en charge du Logement: Guillaume Kasbarian
  • Secrétaire d'État chargé de la Mer et de la Biodiversité: Hervé Berville
  • Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche: Sylvie Retailleau
  • Ministre déléguée chargée du Renouveau démocratique, porte-parole du Gouvernement: Prisca Thevenot
  • Ministre chargée des Relations avec le Parlement: Marie Lebec
  • Ministre déléguée chargée l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations: Aurore Bergé

Laissez un commentaire

Assurez-vous d'indiquer les informations obligatoires (*).
Le code HTML n'est pas autorisé.

Aller au haut