Avec l’ambition de valoriser la création documentaire du Pacifique et de dynamiser les filières de production locales, le Festival international du film documentaire océanien (FIFO), qui se tiendra en ligne et en présentiel à la Maison de la culture de Papeete, s’inscrit comme le rendez-vous incontournable qui contribue au rayonnement et à la promotion de la production audiovisuelle de l’Océanie.
Le festival se fait le porte-parole d’une production riche en diversité et en authenticité. La compétition est ouverte à tous les films qui traitent de cette zone géographique sous tous ses aspects : culturel, social, économique, ethnologique, historique, environnemental, politique, artistique… L’Océanie, ses luttes et ses aspirations, ses traditions et ses croyances, la préservation de sa richesse culturelle et environnementale, les préoccupations et les modes de vie des Océaniens sont autant de thèmes qui viendront rythmer cette 22e édition.
Les films retenus en sélection officielle concourent pour le grand prix FIFO France Télévisions, les prix spéciaux du jury, le prix du public, les prix du meilleur court-métrage de fiction et du meilleur court-métrage documentaire. Au programme, une sélection de 18 films hors compétition, 10 courts-métrages documentaires et 10 courts-métrages de fiction. À cela s’ajoutent 10 films documentaires présentés à un jury international d’exception présidé par Ben Salama, auteur, réalisateur et producteur franco-algérien.
Le jury
★ Ben Salama, auteur, réalisateur et producteur Président du jury À l’âge de 20 ans, Ben Salama quitte l’Algérie pour intégrer une école de cinéma à Paris, l’Idhec (aujourd’hui la Femis). Il travaille d’abord comme critique de cinéma, avant de rejoindre France Télévisions où il a exercé plusieurs fonctions. Depuis une quinzaine d’années, il se consacre exclusivement à la réalisation et la production de films documentaires.
★ Rachel Perkins, Australie Cinéaste depuis trente ans, Rachel Perkins s’est illustrée à la fois dans le format documentaire, les séries télévisées et les films. Son héritage aborigène a inspiré ses œuvres, notamment les films Mystery Road, Redfern Now ou encore Radiance. Elle signe deux séries documentaires mettant en avant la visibilité et le storytelling autochtone. Membre fondatrice du conseil d’administration du National Indigenous Television Service, elle préside actuellement l’Australian Film, Television and Radio School.
★ Nunë Luepack, Nouvelle-Calédonie Auteur, réalisateur, producteur et scénariste, Nunë réalise son premier projet de film documentaire en 2012 avec Imulal, une terre, des racines et des rêves (produit par Sanosi Productions et France Télévisions). Son film a été lauréat du Prix du meilleur pitch du FIFO et prix du Pacifique lors du Festival Annûû-rû Âboro en Nouvelle-Calédonie. Au total, il a réalisé une trentaine de documentaires et continue de coproduire pour la télévision.
★ Toa Fraser, Nouvelle-Zélande Dramaturge, cinéaste et réalisateur de télévision néo-zélandais, Toa Fraser est né en Grande-Bretagne d’un père fidjien et d’une mère anglaise. Reconnu pour son travail dans divers genres artistiques et audiovisuels, il a acquis une certaine notoriété par ses longs-métrages, dont The Dead Lands (2014), qui met en valeur la langue et la culture māori. Ses récits abordent des thèmes liés aux liens identitaires et communautaires.
★ Jone Robertson, Fidji Jone Robertson dirige la Film Commission of Fidji (Film Fiji), sous l’égide du ministère du Commerce. Il participe à la croissance et au développement de l’industrie cinématographique et audiovisuelle de son pays en le positionnant comme une destination de choix pour les productions internationales et locales.
★ Cybèle Plichart, Polynésie française Journaliste et présentatrice du journal de Polynésie La 1ère, Cybèle Plichart a réalisé le documentaire Te Reo Tumu, la langue maternelle, sélectionné au FIFO 2017. Cité dans plusieurs articles et ouvrages, le film a participé à une prise de conscience collective de la situation alarmante des langues autochtones de Polynésie française.
★ Teiva Manoi, dit « Minos », Polynésie française Teiva Manoi, plus connu sous le nom de Minos, a grandi et baigné dans la culture et les traditions tahitiennes. Patriote de sa culture, il a exercé une polyvalence artistique en s’investissant dans plusieurs disciplines des arts du spectacle : ancien danseur de ‘ori Tahiti, il pratique le ‘ōrero (l’oralité) dans le Heiva i Tahiti depuis 2006. Il est également conteur, notamment de légendes polynésiennes, musicien de percussions traditionnelles et comédien sur les scènes de théâtre tahitiennes.
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