Comité du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO – 2025

Comité du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO – 2025

NOTE D’INFORMATION
 
La 20ᵉ session du Comité du patrimoine culturel immatériel se tiendra à New Delhi (Inde) du 8 au 13 décembre, avec un événement d’ouverture le 7 décembre. Le Comité examinera de nouvelles candidatures pour inscription sur les Listes de la Convention, ainsi que l’état de sauvegarde des pratiques déjà inscrites et l’extension de certaines d’entre elles à d’autres pays (États parties).   Organisation des travaux du Comité Du mardi 9 (après-midi) au jeudi 11 décembre, 68 nouvelles candidatures seront examinées par les 24 États membres du Comité, soit l’ensemble des États parties à la Convention de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Dans le cadre de cette Convention, l’UNESCO continue d’alimenter trois Listes internationales qui comptent à ce jour 788 éléments pratiqués dans 150 pays. La Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité reconnaît et promeut la diversité des pratiques culturelles et des savoir-faire portés par les communautés. Le Comité examinera 54 candidatures pour inscription sur cette Liste (dont 6 demandes d’extension pour des éléments préalablement inscrits dans le but d’inclure des pays supplémentaires ou d’autres communautés au sein d’un même pays). La Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente recense les éléments du patrimoine vivant dont la pérennité est menacée et permet aux États parties à la Convention de mobiliser la coopération et l’assistance internationale nécessaires à l’élaboration de mesures de sauvegarde. Le Comité examinera 11 candidatures pour inscription sur cette Liste. Le Registre des bonnes pratiques de sauvegarde valorise les programmes, projets et activités qui reflètent le mieux les principes et les objectifs de la Convention. Le Comité examinera une proposition d’inscription au Registre. En reconnaissance des retombées positives des mesures de sauvegarde mises en place pour des éléments déjà inscrits, le Comité étudiera également deux demandes de transfert de la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente vers la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité : le tissage traditionnel Al Sadu (Émirats arabes unis) et le Yimakan, tradition orale des Hezhen (Chine).   Quelques exemples de candidatures La pratique du son cubain (Cuba), musique et danse traditionnelles mêlant chant, instruments, rythme et mouvement ; Le koshary (Égypte), plat de rue populaire, et les traditions culinaires liées à sa préparation et son partage ; La musique et la danse highlife (Ghana), forme d’expression musicale et de narration connue pour ses paroles et ses rythmes entraînants, ainsi que ses liens avec la vie quotidienne ; Le Compas d’Haïti (Haïti), genre musical et dansant combinant influences africaines, européennes et autochtones, et abordant des thèmes tels que l’amour, la liberté, la paix et la résistance ; Dipavali (Inde), fête des lumières symbolisant le triomphe de la lumière sur l’obscurité ; La cuisine italienne, entre durabilité et diversité bioculturelle (Italie), fondée sur des recettes anti-gaspillage et la transmission des saveurs, des savoir-faire et de la mémoire de génération en génération ; La culture de la piscine en Islande (Islande), usage répandu des piscines extérieures chauffées sans distinction d’âge, de milieu social ou de capacités ; Le washi, savoir-faire du papier artisanal traditionnel japonais (Japon), pratique traditionnelle consistant à fabriquer du papier à la main avec les fibres du mûrier à papier ; Tsapiky, rythme et style musical caractéristique de la région Sud-ouest de Madagascar (Madagascar), style musical rapide mêlant sons modernes et traditionnels, enraciné dans la vie sociale du Sud-ouest malgache ; Le yodel (Suisse), style de chant distinctif enraciné dans la culture alpine. La Liste complète des candidatures est disponible ici.   Pratiques intergénérationnelles qui contribuent à bâtir la société De nombreux éléments proposés cette année concernent l’artisanat (instruments de musique, gastronomie, arts du spectacle), ce qui reflète le rôle du patrimoine culturel immatériel dans la transmission intergénérationnelle de ces pratiques culturelles irremplaçables. Exemples : Sarawja, musique et danse aymara de Moquegua (Pérou), danse culturelle péruvienne pratiquée collectivement lors des rituels dans la région andine ; Le vin commandaria (Chypre), aujourd’hui servi en tant que dessert à Chypre ; Le boreendo, bhorindo : un ancien instrument de musique traditionnel en voie de disparition, ses mélodies, connaissances et savoir-faire (Pakistan) ; La danse spirituelle mwazindika de la communauté Daida du Kenya (Kenya).   Dix candidatures africaines en 2025 L’Afrique, priorité pour l’UNESCO, démontre sa vitalité dans la sauvegarde du patrimoine immatériel. À ce jour, 39 pays africains ont inscrit des éléments au patrimoine culturel immatériel. Cette année, dix candidatures proviennent du continent. Parmi les premières candidatures africaines : Guruna, pratique des retraites pastorale, socioculturelle et artistique autour du bétail chez les Massa (Tchad) ; La zaffa dans le mariage traditionnel (Comores) ; Mvet Oyeng, art musical, pratiques et savoir-faire associés à la communauté Ekang (Gabon) ; Le kohl arabe (Libye) ; Tchiloli, théâtre vivant de Sao Tomé-et-Principe dans la quête de la justice (Sao Tomé-et-Principe) ; Les petits États insulaires en développement (PEID) davantage représentés Six éléments issus des PEID, autre priorité de l’UNESCO, seront examinés : Les traditions sociales et culturelles associées aux landships (Barbade) ; Le bram de Noël et le sambai de Gales Point Manatee (Belize) ; La pratique du son cubain (Cuba) ; La zaffa dans le mariage traditionnel (Comores) ; Le Compas d’Haïti (Haïti) ; Tchiloli, théâtre vivant de Sao Tomé-et-Principe dans la quête de la justice (Sao Tomé-et-Principe). Pratiques de patrimoine vivant : une plateforme de coopération internationale Cette année, neuf candidatures multinationales seront examinées. La Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel contribue ainsi à renforcer le dialogue et la coopération transfrontalière. Le kohl arabe réunit par exemple neuf États arabes (Syrie, Iraq, Jordanie, Libye, Oman, Palestine, Arabie saoudite, Tunisie, Émirats arabes unis). Parmi les six extensions : L’Ouzbékistan rejoint le Kazakhstan et le Kirghizistan pour les Connaissances et savoir-faire traditionnels de la fabrication des yourtes kirghizes, kazakhes et karakalpak (habitat nomade des peuples turciques) ; Le Japon prépare une extension nationale pour Les savoir-faire, les techniques et les connaissances traditionnels liés à la conservation et à la transmission de l’architecture en bois au Japon. Opportunités médiatiques Conférence de presse le 8 décembre à New Delhi Groupe WhatsApp pour suivre en direct les inscriptions : https://chat.whatsapp.com/JCaIZVTka8oEHHsZNhWDCS Communiqué de clôture publié à la fin de la session Suivi en direct : https://www.unesco.org/fr/intangible-cultural-heritage/committee-2025 Inscription pour participation en personne : https://indico.un.org/event/1019922/
 
Contact presse 
Maria SANCHEZ APONTE, m.sanchez-aponte@unesco.org, +33 (0) 1 45 68 02 37
Nolwazi MJWARA, n.mjwara@unesco.org, +33 (0) 1 45 68 14 22
 
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