Cet après-midi, le socle commun et le Rassemblement national ont voté ensemble la motion de rejet préalable sur le projet de loi organique concernant le report des élections en Kanaky Nouvelle-Calédonie.

Cet après-midi, le socle commun et le Rassemblement national ont voté ensemble la motion de rejet préalable sur le projet de loi organique concernant le report des élections en Kanaky Nouvelle-Calédonie.


Vous trouverez ci-joint le communiqué du groupe écologiste et social au regard du vote sur la PPLO relative au report des élections en Kanaky Nouvelle Calédonie. Pour toute question ou demande, n’hésitez pas à nous solliciter.

Sébastien Scarpinato : 0650229526 

Maude Labastugue : 0783327310

Sabrina Sebaihi et Steevy Gustave 

Député.es des Hauts de Seine et de l’Essonne

Ce vote est un déni démocratique majeur.
En un seul geste ils ont refusé tout débat parlementaire sur un texte crucial pour l’avenir d’un
territoire encore inscrit sur la liste des Nations Unies des territoires non autonomes à
décoloniser. Ils ont détourné l’usage de la motion de rejet, non pas pour défendre une position
politique claire, mais pour empêcher le débat et contourner l’assemblée nationale.
Derrière cette manœuvre se cache une stratégie limpide : éviter tout échange public pour
renvoyer le texte en commission mixte paritaire, ce “petit salon parlementaire” où la droite et
le centre disposent d’une majorité confortable, et où les décisions se prennent à huis clos, loin
des regards, loin du peuple et loin de la Kanaky.
Cette manière de faire est indigne d’un gouvernement qui prétend parler de dialogue, de
réconciliation et de paix et qui, dans les faits, vote tout le contraire.
Nous dénonçons cette dérive autoritaire qui s’inscrit dans une longue série : après le 49.3,
après les refus d’amendements de fond, voici désormais la motion de rejet transformée en
outil de censure parlementaire.
Bâillonner le débat, c’est tordre le cou à la démocratie.
Nous appelons solennellement le Gouvernement à considérer le texte comme rejeté. Toute
tentative de convoquer une commission mixte paritaire serait une nouvelle provocation
politique et un signal désastreux envoyé au peuple kanak.
La paix en Kanaky Nouvelle-Calédonie ne se construira ni dans les salons feutrés du
Parlement, ni dans les manœuvres de couloir, mais dans la vérité, la justice et le respect du
dialogue entre tous les acteurs.
La République grandit quand elle écoute et cet après-midi, elle a failli.

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