Publié le 28 novembre 2025
Mis à jour le 28 novembre 2025

Infections à VIH et sida

• Surveillance du VIH
  • Participation à LaboVIH : depuis 2022, l’ensemble des laboratoires participent à LaboVIH.
  • Exhaustivité de la DO : l’exhaustivité de la DO est en forte baisse, passant de 92% à 55%.
• Dépistage du VIH (LaboVIH / SNDS / VIHTest) : L’ensemble des données issues des différents dispositifs de surveillance montre que le dépistage du VIH est en forte hausse depuis 2022 à La Réunion (données SNDS, données issues de LaboVIH et du dispositif VIHTest). Selon les données issues du SNDS, le taux de dépistage est de 144,1/1 000 personnes, supérieur au taux pour la France hexagonale (82,0/1 000 habitants) (hors IdF).
  • Il est plus élevé chez les femmes que les hommes, sauf chez les 50 ans et plus mais il progresse dans toutes les classes d’âge et pour les 2 sexes.
  • Les taux de dépistage les plus élevés sont retrouvés chez les femmes de 25-49 ans (302,5/1 000 habitants), les femmes de 15-24 ans (279,4/1 000 habitants) très loin devant les hommes de 25-49 ans (175,6/1 000 habitants).
• Les données de issues de LaboVIH montrent la même tendance (augmentation marquée des sérologies réalisées depuis 2022) ainsi que celles issues du dispositif VIH Test.
• Diagnostic du VIH (DO) : Le nombre de séropositivités découvertes en 2024 est en nette progression passant de 38 en 2022 à 59 en 2023 pour atteindre 101 en 2024. Cette hausse marquée entre 2023 et 2024 concerne surtout les HSH et hétérosexuels nés en France.
• Incidence du VIH et taille de la population non-diagnostiquée : L’incidence du VIH a été estimée à 109 (IC95% : 48-169) en 2024, en hausse constante depuis 2022 (42 [IC95% : 24-60]). Le nombre de personnes vivant avec le VIH à La Réunion sans connaitre leur séropositivité a été estimé à 206 (130, 282) fin 2024.
• Diagnostic de sida : A la Réunion, le nombre de diagnostics de sida était en baisse en 2024 après 2 années de progression. On observe par ailleurs une hausse des découvertes de séropositivité à un stade précoce.

IST bactériennes : Chlamydia trachomatis (Ct), gonocoque et syphilis

• De façon générale, les IST sont plus fréquemment dépistées et diagnostiquées à La Réunion qu’en France hexagonale.
• Dépistage SNDS
  • A La Réunion, le dépistage des IST progresse.
  • De façon globale, le dépistage concerne très largement plus les femmes que les hommes (sauf en ce qui concerne le dépistage de la syphilis chez les plus de 50 ans).
• Diagnostic SNDS
  • Le diagnostic des infections à Chlamydia trachomatis est stable à la Réunion tandis que celui des gonococcies et de la syphilis progresse légèrement. De façon générale, elles restent plus fréquemment diagnostiquées qu’en hexagone (près de 2 fois plus).
  • Les infections à Chlamydia sont diagnostiquées de façon égale entre les sexes chez les moins de 25 ans. Au-delà de cette tranche d’âge, elles concernent beaucoup plus les hommes que les femmes. En ce qui concerne le diagnostic des infections à gonocoque, il est près de 2 fois plus élevé chez les femmes de 15 à 25 ans que chez les hommes (et plutôt égal pour les 2 sexes dans les autres tranches d’âge). Enfin, hormis chez les moins de 25 ans où les taux de détection sont comparables entre les hommes et les femmes, la syphilis est diagnostiquée de façon plus fréquente chez les hommes.

En 2024, les 3 CeGIDD présents à La Réunion ont contribué à la surveillance.