TRANSAT PAPREC/Les enseignements d’une édition inoubliable

TRANSAT PAPREC/Les enseignements d’une édition inoubliable

Un finish à couper le souffle, un suspense intenable, un favori qui tient son rang (Skipper Macif), une native de Saint-Barthélemy qui brille jusqu’au bout, des jeunes qui gagnent en expérience… Cette Transat Paprec – une épreuve organisée par OC Sport Pen Duick – a été à la hauteur de toutes ses promesses. Bilan d’une course qui restera dans les annales. © Vincent Olivaud / OC Sport Pen DuickUn incroyable suspense
Le passage de La Palma avait déjà donné le ton. Après une semaine de course, neuf bateaux avaient dépassé l’île en moins d’une heure. De l’autre côté de l’Atlantique, c’est une grande zone sans vent qui a rebattu les cartes et resserré les écarts. À l’arrivée, après 18 jours de course, le classement s’est dessiné dans les derniers milles. Ainsi, 35 secondes séparent le 3e, Cap St Barth (Cindy Brin et Thomas André), du 4e, Selencia-Cerfrance (Maël Garnier et Catherine Hunt). De même, seulement 55 secondes ont permis à Hellowork (Davy Beaudart et Julie Simon) de passer 6e devant DMG MORI Academy (Laure Galley et Kévin Bloch). Par ailleurs, les cinq premiers n’ont été séparés que de 55 minutes, le « top 10 » s’est constitué en moins de 2 heures et les 14 premiers ont franchi la ligne en moins de 6 heures ! Enfin, les derniers concurrents, Ellie Driver et Oliver Hill (Women’s Engineering Society) ne sont arrivés que 21 heures après les vainqueurs. Autant de chiffres qui démontrent le niveau particulièrement relevé de cette édition !  © Vincent Olivaud / OC Sport Pen Duick
Un favori qui tient son rang
« On a coché toutes les cases », « on s’est préparé pour faire face à un maximum de situations »… Dans leurs mots comme dans leurs actes, Charlotte Yven et Hugo Dhallenne (Skipper Macif) n’ont jamais caché leur ambition. Après un hiver à peaufiner leur duo et leurs automatismes du bord, les deux skippers ont su maîtriser chaque paramètre de la course. Deuxième à La Palma, dans le trio de tête tout au long de l’Océan Atlantique, le binôme a su faire preuve de patience et de sang-froid dans les dernières 24 heures, en choisissant une position intermédiaire qui leur a permis de creuser l’écart décisif. Charlotte Yven devient la première femme à remporter deux fois la Transat Paprec alors qu’Hugo Dhallenne a remporté deux des trois transatlantiques auxquelles il a participé (1er à la Mini Transat 2021, 6e de la Transat Paprec 2023).© Vincent Olivaud / OC Sport Pen DuickUne incroyable ferveur populaire
C’est comme si tous les habitants de l’île s’étaient donnés rendez-vous au cœur de la nuit. À 3 h 04 du matin entre jeudi et vendredi dernier, quand Cindy Brin et Thomas André (Cap St Barth) franchissent la ligne d’arrivée, près de 200 bateaux suiveurs sont sur l’eau pour les accueillir. Sur les pontons, l’effervescence est similaire et des centaines de spectateurs se sont massés au village. On veut applaudir, féliciter et fêter l’arrivée de l’enfant du pays, Cindy Brin. Première femme originaire de Saint-Barthélemy à disputer la course, elle a fait mieux que ça : batailler aux avant-postes de bout en bout avant de s’adjuger une incroyable troisième place. Très reconnaissante envers Thomas André, un sacré régatier, elle a savouré cette nuit qui restera gravée : « cet accueil, c’est stratosphérique ! »© Vincent Olivaud / OC Sport Pen Duick
Une course particulièrement exigeante
Il est si difficile de mesurer la difficulté de traverser l’Atlantique en course, à bord de bateaux de 9,75 mètres de long. Il faudrait saisir la réalité du bord : l’enchaînement des quarts, la fatigue qui s’accumule, l’humidité qui joue avec les nerfs, la promiscuité, la nécessité d’être toujours à la barre, de réfléchir à la stratégie et l’impossibilité de se relâcher… Les organismes ont été mis à rude épreuve et les visages des skippers à l’arrivée en témoignaient. Cindy Brin a longtemps été malade, Mathilde Géron (Demain) a évoqué des hallucinations, Maël Garnier (Selencia-Cerfrance) a ressenti un état de fatigue très avancé… Audrey Ogereau (Les Étoiles filantes) ne cache pas que « c’est vraiment très dur, je ne sais pas si je le referais. » Et puis il y a tous ces visages embués, à l’arrivée, qui racontent la dureté d’une aventure décidément à part. © OC Sport Pen DuickCeux qui ont franchi un nouveau palier
Cette Transat Paprec aura permis de révéler au plus haut niveau Thomas André. Le Breton, qui avait de solides références en Mini, démontre qu’il a sa place en Figaro où il souhaite s’aguerrir. Maël Garnier et Catherine Hunt (Selencia-Cerfrance) ont démontré une incroyable solidité face aux avaries, tout comme Lola Billy et Corentin Horeau (Région Bretagne – CMB Océane). Si « Coco » s’est excusé d’avoir « été dur avec Lola », la jeune navigatrice a appris beaucoup et sait la dureté du Figaro pour y briller à l’avenir. Laure Galley, associée à Kévin Bloch (DMG MORI Academy), a été particulièrement en vue en début de course, tout comme Alexis Thomas et Pauline Courtois (Wings of the Ocean), longtemps en tête.© OC Sport Pen Duick
Ceux qui émergent au plus haut niveau
En moins de trois semaines, les bizuths ont bien grandi. Ils ont appris, ont tenu bon et surtout ils se sont pris au jeu. Ceux qui participaient à la course pour la première fois et ceux qui découvraient le Figaro n’ont pas à rougir de leur performance. Mention spéciale à Catherine Hunt (4e), Mathilde Géron (5e), Lola Billy (10e). Les derniers finishers aussi disent tous « avoir beaucoup appris ». C’est le cas de Thomas de Dinechin et Aglaé Ribon (Almond Pure Ocean, 12e), Anaëlle Pattusch et Hugo Cardon (Humains en action, 14e) mais aussi des Écossais Maggie Adamson et Calanach Finlayson (Solan Ocean Racing, 15e) et leurs comparses britanniques Ellie Driver et Oliver Hill (Women’s Engineering Society, 17e). Les benjamins de la course, Pier-Paolo Dean et Tiphaine Rideau (Banques Alimentaires, 16e) n’ont pas à rougir de leur performance non plus. Chez nombre d’entre eux, cette Transat Paprec n’est pas seulement un apprentissage express : c’est aussi une formidable source de motivation pour continuer de s’aguerrir dans la classe.© Vincent Olivaud / OC Sport Pen DuickLE REGARD DE YOANN RICHOMME, deuxième du dernier Vendée Globe et deuxième de l’édition 2014 de la Transat Paprec, parrain de cette 17e édition
« La fin de course a été très compliquée, les écarts se sont resserrés à cause d’une météo capricieuse. Certains étaient aux premières positions dans les dernières 24 heures et ils se sont fait doubler à la fin, c’est forcément un scénario douloureux et cruel pour eux. En revanche, la victoire de Skipper Macif (Charlotte Yven et Hugo Dhallenne) est belle parce que leur gestion de course a été admirable. Et puis il y a des surprises : la 2e place de Romain Bouillard et Irina Gracheva, la 3e place de Cindy Brin et Thomas André. Ce qui est intéressant en Figaro Beneteau, c’est qu’il y a des skippers de grands talents qui permettent d’élever le niveau en permanence. C’était une course magique ! »
A propos de la Transat Paprec :
La Transat Paprec (ex Transat AG2R), propose tous les deux ans à des duos de s’affronter sur l’Atlantique à bord de bateaux strictement identiques. Seule transatlantique à armes égales, elle révèle depuis 1992 les talents de femmes et d’hommes qui relèvent un défi sportif et humain. Depuis 2023, sous l’impulsion du groupe Paprec, le format est inédit dans la course au large car 100% des duos doivent être constitués d’une femme et d’un homme. A propos d’OC Sport Pen Duick :
OC Sport Pen Duick est la filiale française du groupe OC Sport en charge des événements de course au large. Créé pour gérer les campagnes sportives d’Eric Tabarly, d’une part, et Dame Ellen MacArthur de l’autre, figures emblématiques du sport international, le groupe perpétue fidèlement l’esprit et les valeurs qui animaient ces pionniers fondateurs : vivre et partager des expériences uniques avec le public, les sportifs et les partenaires.
Historiquement engagé dans la course au large, le groupe a développé une expertise unique dans la voile professionnelle en s’appuyant sur un double savoir-faire dans la gestion d’équipes et l’organisation des courses les plus prestigieuses (La Route du Rhum – Destination Guadeloupe, ARKEA ULTIM CHALLENGE – Brest, The Transat CIC, La Solitaire du Figaro Paprec, la Transat Paprec, Le Tour de Belle-île,…). OC Sport Pen Duick est une société du Groupe Télégramme.
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