Transat PAPREC: Cap Saint Barth a allumé le feu !

Transat PAPREC: Cap Saint Barth a allumé le feu !

Les concurrents de la Transat Paprec – une course organisée par OC Sport Pen Duick – et les habitués de la cartographie s’y sont habitués : Cap St Barth joue aux avant-postes depuis le départ. Mieux, le bateau skippé par Cindy Brin – première native de Saint-Barthélemy – et Thomas André, peut légitimement prétendre à la victoire finale. Avec Wings of the Ocean (Alexis Thomas-Pauline Courtois) et Skipper Macif (Charlotte Yven-Hugo Dhallenne), ils ont pris une petite avance sur la concurrence. Récit d’une incroyable sensation et décryptage avec le skipper Éric Péron qui les accompagne depuis plusieurs mois. LE POINT SUR LA COURSE Skipper Macif (Charlotte Yven et Hugo Dhallenne) domine au classement de 16h00 en étant légèrement plus Sud que ses deux concurrents directs, Wings of the Ocean (Alexis Thomas et Pauline Courtois) et Cap St Barth (Cindy Brin et Thomas André). Plus globalement, les skippers doivent faire une route plutôt Sud avant de se redécaler vers le Nord dimanche pour passer une bulle sans vent Le groupe des poursuivants est légèrement plus rapide cet après-midi que les trois bateaux leaders Le reste de la flotte sera confronté plus tardivement à cette zone sans vent, ce qui va réduire les écarts : tous les concurrents pourraient terminer la Transat Paprec en l’espace de 36 heures Les skippers redoublent d’attention face aux zones de sargasses (des algues brunes) de plus en plus conséquentes sur le parcours D’après les dernières estimations d’arrivées (ETA), les leaders pourraient franchir la ligne le jeudi 8 au soir ou dans la nuit du jeudi 8 au vendredi 9 © Cindy Brin et Thomas André (Cap St Barth)Il est déjà loin le temps d’avant. Celui des jours qui précédaient le grand départ, les fraîches températures du Finistère, les « au revoir » à la famille, le sommeil si court et si saccadé. Cindy Brin avait pris l’habitude d’arpenter les pontons avec de grandes lunettes de soleil pour masquer les cernes, la fatigue qui les creuse et l’appréhension qui monte. Thomas André, lui, utilisait son sourire pour ne pas montrer ses doutes et son obsession à tout comprendre de la météo du début de course. « C’est comme un grimpeur en escalade qui cherche sa voie, regarde où sont ses prises, où mettre ses mains, confiait-il après le briefing. Nous on fait pareil : on imagine nos choix, on se projette et le parcours infuse tout doucement dans la tête ».

« Cap Saint Barth, c’est la grande surprise, ils font une course superbe ! » (Armel Le Cléac’h)
Après les réflexions, les actes. Et dès le départ, dès le parcours côtier, Cap Saint-Barth est à la fête. Les larmes des « au revoir » à peine séchées, la bataille commence. Cindy et Thomas veillent à tout et s’immiscent dans le peloton de tête entre les bouées. Ils sortent même en tête de ce parcours côtier. Dans le ‘top 10’ au passage du Cap Finisterre puis le long des côtes portugaises, ils sont 6es à La Palma puis 3es à partir de lundi suite à un passage de front. Depuis, Cap St Barth a creusé un léger écart en compagnie des deux autres leaders, Wings of the Ocean (Alexis Thomas et Pauline Courtois) ainsi que Skipper Macif (Charlotte Yven et Hugo Dhallenne).« Cap Saint-Barth pour l’instant, c’est la grande surprise, ils font une course superbe », souligne Armel Le Cléac’h, double vainqueur de la Transat Paprec (2004, 2010). « De jour en jour, on est de moins en moins surpris », ajoute le directeur de course, Francis Le Goff. Éric Péron, figariste reconnu et participant à l’Arkea Ultim Challenge – Brest, s’occupe de la partie technique, du coaching et de la gestion de la communication du binôme. Il décrypte leur première moitié de course : « Au départ, je sais que Thomas avait les reins solides pour leur permettre de réussir un bon décollage. En revanche, j’ai été plus surpris ensuite par leur capacité à attaquer et à tenir bon dans un groupe de cadors ».© Thomas Deregnieaux – Qaptur
« Porter les couleurs de Saint-Barth, ça ajoute une dimension supplémentaire » 
Le rôle d’Éric est essentiel dans le projet. « Il nous a beaucoup aidé », expliquait Cindy Brin avant le départ. En 2008, associé à un skipper de Saint-Barth, Miguel Danet, Éric est le premier à prendre la barre d’un bateau portant les couleurs de la collectivité de Saint-Barthélemy sur la Transat Paprec. Depuis, il a conservé des liens et a tenu à s’engager quand le projet Cap St Barth a été initié à nouveau. « Ce n’est pas facile de monter un projet en étant loin de la métropole », confie-t-il. Cindy passe l’hiver en Bretagne et ensemble, ils trouvent un bateau, un préparateur et surtout un co-skipper : Thomas André, qui cherche des sponsors pour disputer une nouvelle saison en Figaro, fait rapidement l’unanimité.Mais d’où vient leur réussite ? Comment expliquer qu’ils sont, douze jours après le départ, en lice pour la victoire ? « Forcément, le fait de porter les couleurs de Saint-Barth, de savoir qu’on est attendu, ça ajoute une dimension supplémentaire », décrypte Éric. Un fait qui n’implique pas seulement Cindy. « Le fait qu’elle porte ça sur ses épaules, ça a aussi permis à Thomas de s’élancer en étant libéré de la pression, en s’attachant seulement à bien naviguer. Il a à cœur de prouver ce dont il est capable et il a toute la latitude pour le faire ici ».Au fil des jours, une réelle complicité s’est créée entre les deux marins. Il y a chez eux une franchise impressionnante, même dans les moments les plus durs et exigeants. Et ça n’a rien d’une évidence comme le confiait Cindy en fin de semaine dernière : « les émotions sont décuplées sur le bateau, tout est multiplié par 10 000 et ce n’est pas simple à gérer. Même si on s’entend très bien avec Thomas et qu’on ne s’est pas pris la tête, ce n’est pas facile de se livrer à quelqu’un qu’on ne connaît que depuis trois mois ». Cindy a également été malade plusieurs jours en début de course et a eu des difficultés pour s’alimenter. « J’ai craqué plein de fois mais ça va mieux », expliquait-elle.Mais la navigatrice, dure au mal, s’est accrochée et a retrouvé progressivement de l’entrain et de l’enthousiasme. Ce vendredi matin, au lever du soleil, Cap St Barth naviguait à vue de Wings of the Ocean et venait de dépasser Skipper Macif. Thomas ne cachait pas son plaisir d’être là : « ça veut dire que l’équipage n’est pas trop mauvais ! La suite s’annonce compliquée mais passionnante ». Une chose est sûre : la fête devrait être grandiose à leur arrivée à Saint-Barthélemy d’ici une semaine.© Martin Le Pape et Mathilde Géron (DEMAIN) LA VIDÉO RECAP’ DE CES DERNIERS JOURS DE COURSE : Pour suivre les marins en course : la cartographie
A propos de la Transat Paprec :
La Transat Paprec (ex Transat AG2R), propose tous les deux ans à des duos de s’affronter sur l’Atlantique à bord de bateaux strictement identiques. Seule transatlantique à armes égales, elle révèle depuis 1992 les talents de femmes et d’hommes qui relèvent un défi sportif et humain. Depuis 2023, sous l’impulsion du groupe Paprec, le format est inédit dans la course au large car 100% des duos doivent être constitués d’une femme et d’un homme. A propos d’OC Sport Pen Duick :
OC Sport Pen Duick est la filiale française du groupe OC Sport en charge des événements de course au large. Créé pour gérer les campagnes sportives d’Eric Tabarly, d’une part, et Dame Ellen MacArthur de l’autre, figures emblématiques du sport international, le groupe perpétue fidèlement l’esprit et les valeurs qui animaient ces pionniers fondateurs : vivre et partager des expériences uniques avec le public, les sportifs et les partenaires.
Historiquement engagé dans la course au large, le groupe a développé une expertise unique dans la voile professionnelle en s’appuyant sur un double savoir-faire dans la gestion d’équipes et l’organisation des courses les plus prestigieuses (La Route du Rhum – Destination Guadeloupe, ARKEA ULTIM CHALLENGE – Brest, The Transat CIC, La Solitaire du Figaro Paprec, la Transat Paprec, Le Tour de Belle-île,…). OC Sport Pen Duick est une société du Groupe Télégramme.
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© Anaelle Pattusch et Hugo Cardon (Humains en action) © Martin Le Pape et Mathilde Géron (DEMAIN)
© Davy Beaudart et Julie Simon (HelloWork) © Cindy Brin et Thomas André (Cap St Barth)
© Martin Le Pape et Mathilde Géron (DEMAIN) © Thomas Deregnieaux – Qaptur
© Romain Bouillard et Irina Gracheva (Décrochons la lune) © Pier Paolo Dean et Tiphaine Rideau (BANQUES ALIMENTAIRES)
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