Le département français dans l’océan Indien, déjà touché par une crise de l’eau aiguë, est paralysé depuis le 22 janvier par des barrages routiers installés par des « collectifs citoyens » pour protester contre l’insécurité et l’immigration incontrôlée. Ils demandent l’expulsion de réfugié.es originaires d’Afrique des Grands Lacs, installé.es dans un camp de fortune autour du stade de Cavani, à Mamoudzou, et réclament la fin des actes de délinquance et des affrontements. Le mouvement a en outre élargi ses revendications et demande la fin de « mesures législatives d’exception » qui consacrent l’inégalité de Mayotte avec le reste de la France. Ils visent notamment le « séjour territorialisé », qui empêche les détenteur.trices d’un titre de séjour à Mayotte de se rendre en métropole.