La Fondation L’Oréal et l'UNESCO récompensent 4 jeunes chercheuses des Outre-Mer. Elles viennent de la Réunion, la Polynésie française et la Nouvelle-Calédonie.

 

Alors que les grandes transformations environnementales et sociétales de notre temps réclament d’urgentes réponses, la sous-représentation des femmes dans les filières et métiers scientifiques reste toujours aussi criante.  

Demain, mercredi 11 octobre (Académie des Sciences à Paris) afin de valoriser l’excellence scientifique de celles-ci, la Fondation L’Oréal, en partenariat avec l’Académie des sciences et la Commission nationale française pour l’UNESCO, décerne le Prix Jeunes Talents Pour les Femmes et la Science France 2023 à 35 jeunes chercheuses brillantes.

Parmi elles, 4 brillantes chercheuses des Outre-Mer :

MARGAUX CRUSOT(doctorante)

Elle habite en Polynésie française, son domaine de recherche est l’écologie. Plus précisément, ses recherches visent à caractériser et quantifier les déchets plastiques produits par la filière perlicole en Polynésie Française. Cette étude permettra de fournir des outils au gouvernement polynésien pour qu’il puisse établir un ordre de priorité et cibler ses actions dans cette optique.

  • Vous trouverez plus d’infos sur son parcours et ses recherches ainsi que des photos via le lien https://drive.google.com/drive/folders/1mXQO5xYrXDYxdIHHqPE8_jp4i88jYsfQ. Cliquez ou appuyez pour suivre le lien." data-linkindex="0" style="border:0px;font:inherit;margin:0px;padding:0px;vertical-align:baseline;color:rgb(5, 99, 193);text-decoration-line:underline">Margaux Crusot (merci de bien indiquer le ©Clémence Losfeld – Fondation L’Oréal)

HELENA TEIXEIRA (post-doctorante)

Elle habite à Saint-Denis à la RéunionPost-doctorante au sein de l’UMR ENTROPIE de l’Université de la Réunion, elle étudie la biologie évolutive. Elle étudie comment les changements environnementaux (l’activité volcanique, le changement climatique et l’impact des activités humaines) ont mené une espèce d’oiseau marin endémique de l’île au bord de l’extinction. Une étape de plus dans un parcours international qui l’a menée d’études en biotechnologie au Portugal à une thèse en médecine vétérinaire en Allemagne. Très engagée en faveur la biodiversité, elle s’intéresse aux mécanismes à l’origine du déclin des espèces.

  • Vous trouverez plus d’infos sur son parcours et ses recherches ainsi que des photos via le lien https://drive.google.com/drive/folders/1djgUThLQtXg2ZA6jxU_4fmPdMGHseITS. Cliquez ou appuyez pour suivre le lien." data-linkindex="1" style="border:0px;font:inherit;margin:0px;padding:0px;vertical-align:baseline;color:rgb(5, 99, 193);text-decoration-line:underline">Helena Teixiera (merci de bien indiquer le ©Clémence Losfeld – Fondation L’Oréal)

 

CINZIA ALESSI (doctorante)

Elle habite également à Nouméa en Nouvelle-Calédonie. La biologie marine l’a conduit dans le monde entier : de sa Sicile natale à la Nouvelle-Calédonie en passant par les États-Unis, l’Indonésie au Coral Eye et l’Australie. Plongée dans des cultures et des langues différentes, elle s’est progressivement spécialisée dans l’étude des coraux dans les mers du monde entier. Elle mène désormais un doctorat en Nouvelle-Calédonie sur la physiologie des coraux vivant dans des conditions environnementales extrêmes dans la mangrove de Bouraké.

  • Vous trouverez plus d’infos sur son parcours et ses recherches ainsi que des photos via le lien https://drive.google.com/drive/folders/1v0E8AB4GAeCEoZkFmkPzJ2CrJfjh3W6W. Cliquez ou appuyez pour suivre le lien." data-linkindex="2" style="border:0px;font:inherit;margin:0px;padding:0px;vertical-align:baseline;color:rgb(5, 99, 193);text-decoration-line:underline">Cinzia Alessi(merci de bien indiquer le ©Clémence Losfeld – Fondation L’Oréal)

SARAH ROBIN (doctorante)

Elle est calédonienne. Elle a grandi à Nouméa et y habite encore aujourd’hui. Elle est portée par une vocation : celle de préserver l’environnement naturel de son archipel de naissance, la Nouvelle-Calédonie. Après un baccalauréat international en Australie, elle rejoint les États-Unis pour étudier la chimie. Afin de donner un tournant concret à ses études fondamentales, elle décide de se spécialiser en biochimie marine. Désormais, elle mène une thèse en chimie de l’environnement, à l’Université de la Nouvelle-Calédonie, et œuvre pour préserver la mangrove, un écosystème central pour les hommes et l’environnement de l’archipel.

  • Vous trouverez plus d’infos sur son parcours et ses recherches ainsi que des photos via le lien https://drive.google.com/drive/folders/1m3h9bEhnFNoBP5WWDzymZ-vsDfl34hna. Cliquez ou appuyez pour suivre le lien." data-linkindex="3" style="border:0px;font:inherit;margin:0px;padding:0px;vertical-align:baseline;color:rgb(5, 99, 193);text-decoration-line:underline">Sarah Robin (merci de bien indiquer le ©Clémence Losfeld – Fondation L’Oréal)

 

Merci de nous dire si vous voulez recevoir des photos de la remise des prix.

Le Prix Jeunes Talents L'Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science représente une immense reconnaissance pour elle et un soutien spécifique à un moment clé de sa carrière. D’une part, cette scientifique prometteuse va se voir attribuer une dotation qui l’aidera à poursuivre ses travaux de recherche. D’autre part, elle va bénéficier de formations en communication et en leadership visant à lui donner des moyens supplémentaires pour mieux affronter le « plafond de verre » et mieux valoriser ses recherches scientifiques.

LE MONDE A BESOIN DE LA SCIENCE, LA SCIENCE A BESOIN DES FEMMES

Aujourd’hui en France, les femmes sont encore trop peu présentes dans la recherche scientifique : elles ne représentent que 29%[1] des chercheurs, contre 33,3% au niveau mondial2. En outre, elles rencontrent des difficultés à poursuivre leur carrière scientifique et accéder à la reconnaissance qu’elles méritent. En Europe par exemple, seulement un quart3 des hautes fonctions académiques sont occupées par des femmes, et moins de 4 % des prix Nobel scientifiques ont été décernés à des femmes dans le monde.

DES CHERCHEUSES BRILLANTES ET ENGAGÉES

Pour la 17ème édition du Prix Jeunes Talents France, la Fondation L’Oréal et ses partenaires réaffirment leur engagement aux côtés des femmes scientifiques, afin de les accompagner, les rendre visibles et soutenir leurs recherches.

INSPIRER LES PLUS JEUNES

En 2021, à la suite de la réforme du baccalauréat, toutes les spécialités scientifiques ont baissé de plus de 30 % dans les choix des lycéennes, hormis l’informatique (NSI). Aujourd’hui, 1 lycéenne sur 2 en Première générale abandonne les mathématiques à la fin de la Seconde générale d’après la Société Mathématique de France. Face à ce déséquilibre, la Fondation L’Oréal multiplie les initiatives pour encourager les jeunes filles à croire en leur potentiel et se tourner vers des carrières scientifiques.

--

Manon GILLET

Relations médias régionaux

FONDATION L’OREAL

07 57 76 71 98 | 02 51 24 25 26

 

 

 

 

 

 

Laissez un commentaire

Assurez-vous d'indiquer les informations obligatoires (*).
Le code HTML n'est pas autorisé.

Aller au haut