Ces créations, conçues au sein des ateliers Espace Technique Industrie et Espace éco-recyclage, seront exposées au cœur de l’exposition de photographies du Festival SUBLIMAGE, qui se tiendra dans Salle d’honneur de la Ville de Nouméa du 30 septembre au 6 octobre 2024. Encadrés par les formateurs Anthony CAILLET (atelier éco-construction) et Yoann BARRE (atelier Technique Industrie), neuf stagiaires se sont mobilisés pour donner vie à ces œuvres originales, destinées à sensibiliser le public à l’importance de la protection des écosystèmes marins. Les créations, fabriquées en bois de récupération ou en métal, reflètent l’engagement des stagiaires dans la démarche éco-responsable du festival. Les œuvres, intitulées « Vision Hypnotique », « L’Hippocampe et les Bouchons », « La Pieuvre de Fer », et « La Sentinelle des Océans » seront installées au sein de l’exposition photographique, en harmonie avec le thème sous-marin. À travers ces créations, les stagiaires espèrent éveiller la conscience des visiteurs quant à la fragilité et la beauté du monde marin. L’ensemble des stagiaires du dispositif SPOT auront l’opportunité de visiter l’exposition en groupe, pour découvrir les œuvres dans leur contexte et partager cette expérience avec le public. Enfin, l’oeuvre en bois recyclé intitulée « La Sentinelle des Océans » sera offerte à l’association SUBLIMAGE à l’issue de l’exposition. Informations pratiques : Exposition du Festival SUBLIMAGE 30 septembre au 6 octobre 2024, Salle d’honneur de la Ville de Nouméa – Entrée gratuite Vernissage en présence des stagiaires du SPOT le lundi 30 septembre 2024 à 18h00 p1 Permettez à votre public de suivre notre actualité en mentionnant nos réseaux sociaux dans vos sujets : Pour rencontrer les formateurs et stagiaires du SPOTou pour plus d’informations : Contactez Jérôme DEVILLERS, chargé de communication au GIEP-NC, au 28 61 54 (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.) Giepnc.nc Giepnc.nc www.giep.nc Relations presse : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. / Téléphone : 28 61 54 / 1, rue de la Somme, Nouméa Présentation du Festival Sublimage L’association Sublimage organise depuis plus de dix ans le Festival de l’Image Sous-Marine de Nouvelle Calédonie qui reçoit chaque année des images du lagon calédonien mais aussi des fonds marins du monde entier. Au-delà de l’expérience esthétique, Sublimage se veut un acteur de la sensibilisation à la fragilité des écosystèmes sous-marins et notre but est d’inciter toujours plus de monde à s’investir dans leur protection. En 2024, le Festival SUBLIMAGE revient avec une nouvelle édition resserrée autour d’une exposition exceptionnelle de photographies et de films sousmarins, présentée dans la salle d’honneur de la Ville de Nouméa. Du 30 septembre au 6 octobre 2024, le public pourra découvrir 50 photographies et une sélection de films projetés dans un espace aménagé pour l’occasion. Concours de photographie : diversité et engagement environnemental Le concours de photographie 2024 s’articule autour de six catégories principales : Grand Angle, MacroProxy, Noir et Blanc, Eau Douce, Auteurs Calédoniens (réservée aux résidents calédoniens pour des photos prises exclusivement en Nouvelle-Calédonie) et Stars du Parc, en partenariat avec le Service du Parc de la Mer de Corail, pour mettre en lumière les trésors de cette zone protégée. Une catégorie spéciale est dédiée aux Séries Thématiques pour laquelle les participants doivent soumettre cinq photographies sur un thème de leur choix. Le jury du concours sera présidé par le célèbre photographe sous-marin Thierry Rolland, accompagné de trois membres du monde de l’art et de l’image de Nouvelle-Calédonie ainsi que de la scientifique Claire Goiran, spécialiste des serpents marins. Films et conférences : plongée au cœur de la biodiversité Le festival met également en avant le cinéma avec deux catégories : Courts métrages et Longs métrages. Chaque projection sera suivie de conférences sur la biodiversité sous-marine et la protection de l’environnement, offrant un éclairage unique sur les enjeux environnementaux actuels. Un programme varié pour tous les âges En parallèle de l’exposition, le festival accueillera des artistes, des associations environnementales, ainsi qu’une troupe de théâtre. Des animations musicales interactives seront également proposées pour sensibiliser le jeune public et les passionnés du monde sous-marin à la préservation des océans. Ce festival, organisé par des plongeurs amateurs et des passionnés de la mer, s’adresse à tous ceux qui souhaitent découvrir la richesse des écosystèmes marins et s’engager pour leur protection. Contacts du Festival Sublimage : • Florine BOUDIN, présidente de Sublimage - Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. • Alain BRIANCON, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. - Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Plus d’infos sur www.festivalsublimage.nc ou scannez le QR Code : Relations presse : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. / Téléphone : 28 61 54 / 1, rue de la Somme, Nouméa « La Pieuvre de Fer » Dans le cadre du 14e Festival de l’Image SousMarine de Nouvelle-Calédonie, les stagiaires de l’atelier Industrie du SPOT au GIEP-NC ont réalisé une pieuvre en structure métallique. Inspirée par la faune marine, cette sculpture symbolise à la fois la puissance et la fluidité des créatures marines, tout en évoquant la complexité et la fragilité des écosystèmes sousmarins. Cette pieuvre en métal, aux tentacules déployés, capte l’attention par son envergure et la finesse des détails, rappelant le mouvement gracieux de l’animal dans les profondeurs océaniques. L’acier, matériau choisi pour cette création, incarne la résistance et la durabilité, mais aussi la force destructrice que l’Homme impose sur ces milieux naturels. Cette sculpture se veut également un message fort pour la préservation de la biodiversité marine, menacée par la pollution et la surpêche. Les jeux de lumière qui traversent et projettent l’ombre de cette pieuvre métallique renforcent cette dualité entre la beauté des océans et leur vulnérabilité face aux actions humaines. Les stagiaires qui ont réalisé cette oeuvre en 2024 : • Catherine CASE • Rano NEHOUNE • Christopher PABOUTI • Hmatrone UPANE p3 INFORMATION PRESSE 27/09/2024 Nouméa « Vision Hypnotique » Vision hypnotique d’un banc de poissons tournant de façon ascensionnelle en spirale autour d’une structure corallienne Cette œuvre représente une fusion artistique entre la nature marine et la créativité humaine. Réalisée à partir de bois recyclé, la pièce centrale est une tour symbolisant un massif corallien, figure emblématique des écosystèmes sous-marins. Elle évoque à la fois la fragilité et la résilience des récifs coralliens, face aux changements environnementaux. Autour de ce massif corallien évolue un banc de poissons composé d’environ 300 éléments individuels, chacun soigneusement sculpté et suspendu pour imiter le mouvement fluide de la mer. Ces poissons tournent en spirale autour de la tour, recréant l’impression d’un ballet aquatique en pleine harmonie avec leur environnement. L’arrière-plan est animé par un ruban LED, positionné pour jouer avec les ombres des poissons et de la tour. Ces lumières mouvantes évoquent les variations de la lumière sous l’eau, ajoutant une dimension de profondeur et de mystère à l’installation. Intentions artistiques L’œuvre vise à sensibiliser le public à la beauté et à la fragilité des écosystèmes marins tout en intégrant des matériaux recyclés pour souligner l’importance de la durabilité. Elle invite les spectateurs à plonger dans un monde où la nature et l’art ne font qu’un, tout en leur rappelant le rôle essentiel que chacun peut jouer dans la préservation de ces environnements uniques. Les stagiaires qui ont réalisé cette oeuvre en 2024 : • Jean DJAMEL • Henriette IHILY • Laurella NEKO TROTRO • Marguerite NEMBA • Emilie WANDAYE « L’Hippocampe et les Bouchons » Sensibilisation à la protection de l’environnement Oeuvre pédagogique et interactive destinée aux enfants Cette installation artistique se veut une ode à la protection de l’environnement, en mettant en lumière les effets néfastes de la pollution plastique sur la faune marine. Au centre de l’œuvre, un hippocampe stylisé, aux traits enfantins, est positionné dans un bac en plexiglas transparent. L’hippocampe, créature emblématique des fonds marins, est ici choisi pour son lien à la fragilité des écosystèmes sous-marins. L’œuvre prend une dimension participative : les enfants sont invités à remplir le bac en plexiglas avec des bouchons en plastique. À mesure que le bac se remplit, l’hippocampe disparaît progressivement, symbolisant l’emprise grandissante de la pollution plastique sur les océans. Cette disparition visuelle rappelle de manière poignante la menace qui pèse sur la biodiversité marine, provoquée par les déchets plastiques. Intentions artistiques L’œuvre cherche à sensibiliser les jeunes générations de manière ludique et pédagogique. À travers ce geste simple de remplir le bac de bouchons, les enfants prennent conscience de l’impact des déchets plastiques sur l’océan et ses habitants. En associant la disparition de l’hippocampe à l’accumulation de plastique, l’installation met en lumière la nécessité urgente de protéger notre environnement et de réduire notre empreinte écologique. Cette création invite ainsi à une réflexion collective et citoyenne sur notre rôle dans la préservation des océans et la protection des espèces marines. Les stagiaires qui ont réalisé cette oeuvre en 2024 : • Jean DJAMEL • Henriette IHILY • Laurella NEKO TROTRO • Marguerite NEMBA • Emilie WANDAYE p5 « La Sentinelle des Océans » Le GIEP-NC offre cette réalisation au festival SUBLIMAGE. Symbole de la protection des espèces marines en danger Cette création artistique, représentant une majestueuse queue de baleine, sert de support à la promotion de l’association SUBLIMAGE et du 14e Festival de l’Image Sous-Marine. Le choix de la forme d’une queue de baleine est hautement symbolique : la baleine, espèce protégée, est un emblème de la lutte pour la préservation des océans. Malheureusement, malgré son statut, elle continue d’être menacée par la pêche illégale et la destruction de son habitat. Réalisée avec soin, la sculpture vise à capturer la force et la grâce de cet animal marin emblématique. La queue de la baleine, émergeant avec élégance, rappelle à la fois sa beauté et sa vulnérabilité. Cette œuvre se veut être un hommage à la majesté des baleines tout en soulignant la nécessité de renforcer la protection de ces espèces. Intentions artistiques : En choisissant la queue de baleine comme support, l’œuvre incarne un appel à la prise de conscience sur la fragilité des écosystèmes marins et des espèces qui en dépendent. L’artiste souhaite, à travers cette sculpture, sensibiliser le public à la protection des océans tout en rendant hommage à l’engagement de l’association SUBLIMAGE, qui œuvre pour la préservation du milieu marin et la diffusion de la beauté du monde sous-marin. Cette création souligne l’importance des actions collectives pour protéger les espèces marines, tout en renforçant le lien entre art, sensibilisation écologique et engagement social. Les stagiaires qui ont réalisé cette oeuvre en 2024 : • Jean DJAMEL • Henriette IHILY • Laurella NEKO TROTRO • Marguerite NEMBA • Emilie WANDAYE Yoann BARRE, 45 ans, formateur Espace Technique Industrie au SPOT. « Je suis entré sur les chantiers dès l’âge de 15 ans. Après un préapprentissage en plomberie et une spécialisation en maçonnerie générale, j’ai obtenu le diplôme de sculpteur de pierre. En 2004, après 25 ans de maçonnerie, j’ai fondé une entreprise de BTP polyvalente à Nouméa. J’ai ensuite obtenu de manière autodidacte le Diplôme Universitaire de Formateur d’Adultes (DUFA) avant d’intégrer en 2017 l’équipe du SPOT pour aider les jeunes en insertion professionnelle. Formateur en soudure, j’enseigne les techniques de métallerie tout en insistant sur la sécurité. Mon but est que les stagiaires maîtrisent la soudure à l’arc, et surtout qu’ils prennent confiance en eux en surmontant leur peur de l’inconnu ». Catherine CASE, 30 ans, originaire de Lifou, stagiaire au SPOT depuis avril 2024. « Après un BEP Logistique et Transport j’ai travaillé cinq ans avant de faire une pause. Lors d’un entretien avec une conseillère du pôle Information Orientation, j’ai compris que je pouvais me remettre à niveau sur le plan de l’employabilité. Au SPOT, le formateur de l’espace Technique Industrie nous a proposé de réaliser une sculpture en acier. La finition était primordiale : j’ai ôté les soudures en excès avec une meuleuse avant d’appliquer un acide pour le traitement final. Le SPOT doit me permettre d’acquérir de l’expérience pour retrouver un emploi ou un stage dans le domaine de la logistique.» Rano NEHOUNE, 23 ans, originaire d’Ouvéa, stagiaire au SPOT depuis mars 2024. « Après avoir été contraint d’interrompre ma scolarité pour me consacrer à une longue période de rééducation physique, je ressens aujourd’hui le besoin de m’ouvrir au monde professionnel. C’est ainsi que j’ai souhaité être accompagné par l’équipe du SPOT, pour développer mon employabilité. En rejoignant l’atelier Technique Industrie, j’ai découvert la soudure, une activité que j’apprécie particulièrement. Elle me permet d’allier l’apprentissage d’un savoir-faire technique à l’expression de ma créativité. Cette expérience m’inspire et me motive à aller encore plus loin dans cette voie.» Christopher PABOUTI, 21 ans, originaire de Touho, stagiaire SPOT depuis mars 2024. « Après avoir intégré un CAP Électricien au lycée Champagnat, j’ai dû arrêter mes études faute de moyens financiers. J’ai ensuite été recruté en Contrat à Durée Déterminé pour le projet minier Lucy à Goro, avant d’enchaîner de petits contrats d’intérim à la suite de la crise du Nickel. Aujourd’hui, le SPOT représente pour moi une opportunité de me remobiliser. L’atelier soudure m’a notamment ouvert l’esprit sur les possibilités d’évolution professionnelle : j’aimerais beaucoup apprendre le métier de soudeur plongeur et devenir ainsi scaphandrier.» Hmatrone UPANE, 24 ans, originaire de Lifou, stagiaire au SPOT depuis avril 2024. « Après avoir obtenu un CAP Peintre applicateur de revêtements j’ai occupé différents contrats de travail à durée déterminée. Aujourd’hui, je souhaite acquérir de nouvelles bases en matière d’employabilité afin de trouver rapidement un emploi. Le SPOT me permet de prendre confiance en moi et de maîtriser le savoir-être en entreprise. L’atelier soudure m’apporte tout cela. En plus, on réalise quelque chose de concret ! Le SPOT est une véritable opportunité pour avancer vers l’emploi.» . Antony CAILLET, 45 ans, formateur en éco-recyclage au SPOT. « J’ai intégré à 16 ans l’Association ouvrière des compagnons du devoir et du tour de France. Cet engagement m’a permis de devenir « Compagnon plâtrier, staffeur, stucateur », responsable de corporation, puis formateur maître de stage. À 24 ans, j’assurais une formation continue auprès d’ouvriers en entreprises et auprès de stagiaires handicapés. Cette belle expérience m’a conforté dans le choix de transmettre mon savoir acquis au fil de mon initiation et m’a conduit à intégrer le SPOT à sa création, en 2018 ». Emilie WANDAYE, 22 ans, originaire de Wallis et Ouvéa Titulaire d’un baccalauréat en gestion administrative, je suis stagiaire au SPOT depuis juillet 2024. J’ai contribué, au sein de l’atelier Eco-Construction, à la fabrication des poissons en bois et peints en bleu de l’œuvre « Vision Hypnotique ». Depuis septembre, j’ai intégré la formation qualifiante de Serveur en restauration au pôle Hôtellerie Restauration du GIEP-NC. Marguerite NEMBA, 20 ans, originaire de Canala Par manque d’épanouissement en classe, j’ai arrêté ma scolarité en terminale technologique Sciences et Technologies du Design et des Arts Appliqués (STD2A). J’ai ensuite effectué mon service civique de neuf mois dans un pensionnat à Koumac. Après avoir entendu parler du dispositif SPOT, je me suis inscrite afin de me remobiliser et d’acquérir des clés de compréhension du monde du travail. Le GIEP-NC m’accompagne à présent pour atteindre mes objectifs professionnels : apprendre un métier, en alternance si possible, dans la décoration d’intérieur ou l’aménagement paysager. Henriette IHILY, 37 ans, originaire d’Ouvéa J’ai dû arrêter mes études trop tôt pour des raisons familiales avant de travailler dans les maisons de quartier, et pour des entreprises de nettoyage. Devenue maman j’ai choisi de m’occuper de mes deux enfants jusqu’à ce jour. Maintenant qu’ils sont grands, j’ai souhaité intégrer le SPOT pour retrouver confiance en moi et me remettre au travail pour retrouver un emploi. L’atelier Eco-Construction m’a permis d’apprendre des techniques qui me remobilisent, mais qui pourront aussi me servir à la maison, faute d’homme pour prendre le relais ! Mon souhait initial était de trouver un emploi dans le secteur du commerce, mais au regard des circonstances, je m’oriente désormais vers le métier de préparatrice de commandes. Laurella NEKO TROTRO, 27 ans, originaire de Lifou Après deux ans en CAP Petite Enfance, j’ai changé d’orientation en intégrant le Bac Pro Accompagnement, Soins et Services à la Personne, avant d’abandonner et de travailler comme équipière dans la restauration rapide pendant trois ans à Nouméa. J’ai souhaité intégrer le dispositif afin de mieux me préparer à postuler pour une formation en Transport Logistique. Cela m’a permis de réaliser des stages en tant qu’employée libre-service et préparatrice de commandes. Faute d’ouverture de sessions de formation en Transport Logistique, je souhaite désormais atteindre un de mes objectifs de toujours : m’engager dans l’armée. Grâce à l’équipe pluridisciplinaire du SPOT, qui me soutient et m’aide à m’organiser, j’ai pu entamer les démarches, et j’espère qu’elles aboutiront ! Jean DJAMEL, 26 ans, originaire de Houaïlou, stagiaire au SPOT d’août à septembre 2024 LE SPOT : un dispositif préparatoire à l’emploi ou à une formation qualifiante Situé à Nouville – 10, rue Kataoui, le SPOT est un dispositif basé sur l’individualisation des parcours et des apprentissages, élaboré à la demande de la Nouvelle Calédonie. Sa mission est d’accueillir des publics en difficulté en vue de leur offrir un accès à la formation continue voire à un premier niveau d’emploi. Avec un taux d’insertion directe des stagiaires de plus de 50% un an après leur sortie, le dispositif démontre la capacité du GIEP-NC à proposer une ingénierie pédagogique spécifique, de qualité et innovante. POUR QUI ? Le Spot s’adresse à des personnes qui ont besoin d’un accompagnement pour leur insertion professionnelle. Les atouts et les freins y sont identifiés et travaillés. QUELS OBJECTIFS ? • L’acquisition des compétences essentielles nécessaires à l’emploi • L’inscription au Certificat de Compétences Essentielles (CCE), mis en place par le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie : validation d’un ensemble de connaissances, de comportements et attitudes afin de faire valoir l’employabilité. • La construction du parcours professionnel vers une formation qualifiante, une formation en alternance, une insertion directe vers l’emploi ou un projet de développement personnel. • La mise en place d’un portefeuille de compétences mobile à travers l’application BEE. COMMENT ? Le parcours du stagiaire se déploiera autour de différents ateliers : • Ateliers techniques : Menuiserie Bois / Plâtre, Industrie, Restauration, Entretien des locaux / Aide à la personne • Ateliers d’animations formatives : informatique, musique, image de soi, théâtre, activités physiques, arts plastiques, jeux de mémoire, prévention • Ateliers d’aides individualisées : remise à niveau des savoirs de base, accompagnement sur le projet professionnel, recherche de stages et emplois... Des stages en entreprise de durées variables ou des journées d’immersion au sein d’autres organismes de formation peuvent être mis en place en fonction des besoins du stagiaire. Tout au long de son parcours (2 à 12 mois), le stagiaire bénéficie d’un suivi individualisé par l’équipe d’accompagnement psycho pédagogique, composée de formateurs, de psychologues du travail et de référentes stagiaires. Ce suivi permet d’adapter régulièrement son parcours en fonction de ses atouts et de ses freins. Créé en 2019, le Groupement pour l’Insertion et l’Évolution Professionnelles (GIEP-NC) est issu de la fusion de trois établissements publics du domaine de la formation professionnelle : l’EFPA, l’EMM et l’IDC-NC. La volonté de favoriser un continuum dans le parcours de formation et d’insertion a conduit ces structures à se regrouper au sein d’un seul organisme, le GIEP-NC. Les formations professionnelles mises en oeuvre par le groupement, s’adressent : Aux publics les plus éloignés de l’emploi afin de favoriser leur insertion Aux entreprises et à leurs salariés, par une offre de formation professionnelle continue (remise à niveau technique, perfectionnement, évolution technologique, reconversion professionnelle, VAE…) Les missions du GIEP-NC Le GIEP-NC est un ensemble de pôles de compétences pour le développement professionnel. Il a pour mission de : Informer, orienter et accompagner dans le projet professionnel ; Préparer à l’emploi et/ou à une formation qualifiante ; Former aux métiers de l’hôtellerie-restauration, de l’industrie, de la maintenance automobile et engins, de la mer et du transport logistique. Ces missions ont pour objectif de favoriser : L’insertion ou la réinsertion professionnelle ; L’acquisition d’une qualification professionnelle reconnue ; L’adaptation et le maintien dans l’emploi ; La promotion professionnelle et sociale par l’accès aux différents niveaux de qualification. La gouvernance du GIEP-NC Les membres fondateurs du GIEP-NC sont : La Nouvelle-Calédonie, Les trois provinces, Les organisations syndicales de salariés et les organisations d’employeurs, Les missions d’insertion des jeunes des provinces Nord et Sud, L’Établissement Provincial de l’Insertion, de la Formation et de l’Emploi (EPIFE) . La gouvernance stratégique du groupement est confiée à une assemblée générale organisée en trois collèges : Institutionnel Partenaires sociaux Insertion La gouvernance opérationnelle est assurée par un conseil d’administration resserré dont le président est également le président de l’assemblée générale. Le directeur assure le fonctionnement du groupement, sous l’autorité du conseil d’administration et de son président.