SCOLARISATION DES ENFANTS AUTISTES EN GUYANE : 2 CLASSES OU DISPOSITIFS SUPPLÉMENTAIRES VONT OUVRIR A LA RENTRÉE PROCHAINE

 

Depuis 2018, la stratégie nationale autisme et troubles du neuro développement fait de la scolarisation des élèves autistes un engagement prioritaire. Le rythme de création de nouvelles classesau sein de l’école ordinaire est ainsi resté constamment soutenu dans chaque région depuis la rentrée scolaire de septembre 2018.

En région Guyanece sont 2 nouveaux dispositifs qui vont ouvrir avec près de 20 enfants autistesqui vont faire leur rentrée aux côtés de leurs camarades.

1classe en maternelle :

-          Kourou (973).

1classe en élémentaire :

-          Kourou (973).

 

Sur l’ensemble de la France, 84 nouvelles classes ou nouveaux dispositifs ouvrent pour les élèves autistes à la rentrée 2022. 54 en maternelle et 30 en élémentaire. Soit plus de 700 enfants autistes qui viendront s’ajouter aux 44 000 élèves déjà scolarisés en milieu ordinaire.

Pour Claire Compagnon, déléguée interministérielle à la stratégie autisme et troubles du neuro-développement« Il se joue, dans l’accès à l’école, non seulement la question de l’accès aux apprentissages, mais aussi d’inclusion dans la société, pour le présent et le futurLes actions prévues dans le cadre de la stratégie visent ainsi à créer une école plus inclusive. L’ambition est de généraliser l’accès des enfants autistes à l’école, de personnaliser leurs parcours et d’en garantir la continuité ».

La stratégie autisme a permis également le déploiement d’un réseau de professeurs ressources destroubles du spectre de l’autisme (TSA). Leur mission est de conseiller et d’accompagner les professeurs qui les sollicitent. Chaque département bénéficie d’un enseignant ressources TSA. Ils sont aujourd’hui au nombre de 103.

Depuis 2018, la stratégie nationale a favorisé le développement de plusieurs formes de scolarisation pour proposer aux élèves et à leurs familles, différentes modalités de scolarisation afin de mieux répondre à leurs besoins.

  • Ce qui est privilégié c’est une scolarisationà l’école, dans une classe « ordinaire »,au collège ou au lycée c’est-à-dire dans une classe avec les autres enfants. Quand il est en classe, l’élève peut être accompagné :

-         Par un accompagnant d'élèves en situation de handicap (AESH).

-         Par des professionnels tels qu'un éducateur, un psychologue, un psychomotricien, un orthophoniste.

-         Dans certains cas, la scolarité se fait avec l’appui d’une unité localisée pour l'inclusion scolaire (ULIS en école, collège, lycée) : l’enfant est scolarisé dans sa classe de référence et aussi dans une classe ULIS où il bénéficie d’un soutien spécialisé.

  • Le « dispositif d’autorégulation » est une nouvelle forme de scolarité inclusive : les enfants sont toujours à l’école dans leur classe « ordinaire » avec leurs camarades mais bénéficient d’un enseignement « d’autorégulation ». Au sein de l’école, une équipe des professionnels est présente pour accompagner les élèvespour les aider à mieux contrôler leur attention, leurs comportements et leurs émotions tout au long de la journée scolaire.
  • Une troisième modalité est, selon l’âge de l’élève, qu’il rejoigneégalement l’école, mais dans une classe spécifique, les Unités d'Enseignement Maternelle Autisme (UEMA) ou Unité d'Enseignement Élémentaire Autisme (UEEA). La classe est animée par une équipe spécialement formée à l’autisme. Des temps d'inclusion en classe ordinaire leur sont également proposés.
  • Quatrième solution : l’entrée dans un Institut Médico-Éducatif (IME). Cette orientation concerne les enfants qui, pour l’instant, ne peuvent pas s’inscrire dans le rythme d’une journée de classe en milieu ordinaire. L’établissement médicosocial qui les accueille doit organiser des activités scolaires dans une unité d’enseignement avec un petit groupe d'élèves, en complément des activités éducatives ou rééducatives proposées par ailleurs.

Aucune orientation n’est définitive. Pendant sa scolarité, un élève pourra passer d’une forme à l’autre de classes et d’accompagnement. Ce sont ses besoins et son évolution qui doivent dicter son parcours.

Parcours et orientation doivent se mettre en œuvre avec l’accord de la famille. Une étroite coopération entre l'école et la famille est d'ailleurs nécessaire, en permanence.

Pour en savoir plus https://handicap.gouv.fr/engagement-3

Contact presse Délégation interministérielle :

Autisme.Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Arnaud Lestang

0630842512

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