- Pauline Palmas est post-doctorante à l’université de Polynésie française, Labex Corail, Faa’a, Tahiti. Elle cherche à évaluer la menace des espèces exotiques envahissantes sur la biodiversité des îles
- Tepoerau Mai est post-doctorante au Laboratoire Écologie Marine Tropical des Océans Pacifique et Indien en Nouvelle Calédonie. Elle cherche à anticiper les risques sanitaires liés aux micro-algues toxiques en Nouvelle-Calédonie
Originaire de Tahiti, Tepoerau Mai étudie jusqu’au baccalauréat sur cette île de la Polynésie française. Jeune, elle est parfois soignée aux ra’au Tahiti, remèdes traditionnels à base de plantes. Combinant cet héritage culturel et son goût des sciences, elle opte pour un cursus permettant de comprendre les bienfaits des plantes sur la santé.
- Cathucia Andriamihaja est post-doctorante à l'Université de la Réunion. Elle cherche à comprendre l’évolution et la biologie d’un groupe d’orchidées en vue de les conserver.
Originaire de Madagascar, Cathucia Andriamihaja réalise la majeure partie de sa scolarité dans son pays natal, entourée d’une famille de scientifiques : sa mère est médecin, son père travaillait dans le génie civil. Après cinq ans d’études a? l’École Supérieure des Sciences Agronomiques située dans la capitale malgache, elle obtient son diplôme d’ingénieur agronome spécialise? en foresterie. Déjà? impliquée dans des ONG locales, elle fonde avec des amis une association œuvrant pour le développement durable a? Madagascar.
- Daphné Lemasquerier a passé la majeure partie de son enfance à l’île de la Réunion. L’environnement exceptionnel de ce territoire, d’une grande richesse biologique et géologique avec son volcan et ses forêts primaires, influence sa vocation et sa curiosité. Elle est actuellement doctorante à l'Institut de recherche sur les phénomènes hors équilibre (IRPHE), CNRS, Aix-Marseille Université, École centrale de Marseille, Marseille
Originaire de Pointe à Pitre, Lovely Euphrasie-Clotilde est post-doctorante au département de recherche en géosciences, KaruSphère, Abymes (Guadeloupe). Elle cherche à caractériser l’impact des brumes de sable africaines sur la qualité de l’air du bassin Caribéen
Gladys Gutiérrez-Bugallo est doctorante au Laboratoire d’études sur le contrôle de vecteurs, Institut Pasteur de Guadeloupe, France et Laboratoire de Toxicologie et Génétique, Département de Contrôle des Vecteurs, Institut de Médecine Tropicale Pedro Kourí, Cuba. Elle cherche à définir les modes de transmission de virus par des moustiques à Cuba
Laëtitia Baringthon quitte la métropole à l’âge de douze ans pour suivre ses parents dans leurs Antilles natales. Collège, lycée puis classe préparatoire s’enchaînent en Guadeloupe à mesure que son goût pour la science – « sa vocation » – se renforce. Pour la suite de ses études, Laëtitia Baringthon revient en Île-de-France, à 8 000 kilomètres de sa famille, son « moteur ». Bien que confrontée à divers préjugés liés au manque de diversité, son parcours et son entourage scientifique témoignent d’une évolution plus égalitaire. Laetitia a une grande partie de sa famille aux Antilles (ses parents vivent en Guadeloupe à Saint-Anne, et sa sœur en Martinique à Fort de France). Elle y retourne aussi souvent que possible, quasiment tous les ans. Elle est actuellement post-doctorante à l’Université Paris Saclay. Elle cherche à augmenter les capacités de calcul des ordinateurs. Laetitia Baringhton a en effet une grande partie de sa famille aux Antilles (ses parents vivent en Guadeloupe à Saint-Anne, et sa sœur en Martinique à Fort de France). Elle y retourne aussi souvent que possible, quasiment tous les ans.
©Jean-Charles Caslot – Fondation L’Oréal )
LE MONDE A BESOIN DE SCIENCE, ET LA SCIENCE A BESOIN DES FEMMES
Les femmes restent trop peu présentes dans la recherche scientifique : elles représentent aujourd’hui seulement 33 % des chercheurs dans le monde, et 28 % en France.[1] En Europe, 86 %[2] des hautes fonctions académiques en sciences sont exercées par des hommes. Et moins de 4 % des prix Nobel de science ont été décernés à des femmes.
Cet écart se creuse d’autant plus avec la crise liée à la COVID-19. « L’année que nous venons de traverser nous a mis à rude épreuve mais a aussi révélé un immense potentiel de résilience et de rebond de la part des femmes, notamment au sein des métiers de la santé, rappelle Alexandra Palt, Directrice Générale de la Fondation L’Oréal. Le regard et l’expertise des femmes sont absolument nécessaires pour construire un monde résilient, durable et inclusif. Il faut que les femmes puissent occuper la place qui leur revient dans la recherche, car les biais de genre limitent la portée et l’impact des découvertes d’avenir. »
DES CHERCHEUSES BRILLANTES ET ENGAGÉES
Pour la 15ème édition annuelle du Prix Jeunes Talents France 2021, la Fondation L’Oréal et ses partenaires, l’Académie des sciences et la Commission nationale française pour l’UNESCO, réaffirment leur engagement aux côtés des femmes scientifiques, pour les rendre visibles, les accompagner et les valoriser au sein de la recherche.
Cette année, 21 doctorantes et 14 post-doctorantes ont été sélectionnées en France parmi 740 candidatures par un jury d’excellence composé de 28 chercheurs de l’Académie des sciences.
Ces scientifiques prometteuses ont reçu une dotation (15 000 € pour les doctorantes, 20 000 € pour les post-doctorantes), qui va les aider à poursuivre leurs travaux de recherche. Elles ont de plus bénéficié d’une formation au leadership (management, négociation, prise de parole en public, etc.) visant à leur donner des moyens supplémentaires pour mieux affronter le plafond de verre qui demeure une réalité dans le monde de la recherche.
Nous restons à votre disposition pour vous mettre en relation avec elles. En attendant, vous pouvez télécharger le dossier de presse et les photos (merci de bien indiquer le ©Jean-Charles Caslot – Fondation L’Oréal ) de ces jeunes femmes :